Isabelle Raquin est d’abord plasticienne, une « plasticienne en scène » en quelque sorte ; son complice Nicolas Lanier met en scène les sons et les lumières. Nous les avons déjà accueillis il y a quelques années avec Aire glacière, une merveille fabriquée à partir de portes de frigidaire.

Pour Escabelle c’est dans une installation de structures verticales en bois qu’ils s’installent et qu’apparaissent les images peintes en direct, fenêtres multiples d’où surgissent des personnages inédits, suspendus, qui n’attendent qu’un souffle pour pouvoir jouer.

Les rythmes des gestes, l’ambiance sonore, les lumières… tout dans ce spectacle entraîne les petits avec légèreté et poésie dans des « bouts de vie », des entre-deux, entre présent et passé, réel, imaginaire et impromptu.